Pour la saison 2018, le secrétariat chargé du développement durable a publié son rapport annuel sur la qualité des eaux de baignade des plages du Royaume. Deux plages sont à éviter: Chahdia à Casablanca et Jbila à Tanger
De Saïdia sur la méditerranée à Lagouira sur l’Atlantique au sud du pays, la littoral marocain s’étale sur une distance de 3500 km. « Il constitue un espace géographique particulièrement sensible et complexe qui subit des pressions diverses et croissantes » lit-on dans le rapport national du secrétariat chargé du développement durable, dans son édition 2018 et portant sur « la surveillance de la qualité des eaux de baignade des plages du Royaume ».
Aujourd’hui, la bande littoral du Maroc concentre les plus grandes villes : Casablanca, Rabat, Salé, Tanger, Tétouan, Larache, Kenitra, Mohammedia, El Jadida, Safi, Agadir et Laayoune. « Le taux d’urbanisation des zones littorales est passé de 8 % au début du siècle dernier à près de 60 % en 2010 (69 % sur l’Atlantique et 49 % sur la Méditerranée)« , note le rapport.
Le nombre de plages à avoir fait l’objet de surveillance, couvrant 9 régions côtières, est passé de 79 en 2002 à 165 plages en 2018. Pour assurer cette mission, des unités mobiles ont été mises en place pour « permettre la couverture de toutes les plages, quelles que soient leurs positions géographiques », lit-on dans le rapport.
Par Rida Ancari – TELQUEL