C’est une formidable nouvelle édition qui s’annonce pour le 19 septembre prochain.
Jusqu’au 23 septembre, l’édition 2012 du Festival Tanjazz accueillera rythmes et sonorités jazzy au Palais des Institutions Italiennes, à Tanger.
Fondé par Philippe Lorin et organisé pour la 13e année consécutive, Tanjazz est l’occasion de goûter aux plaisirs de la musique jazzy, dans les rues d’une ville belle et sensuelle comme sait l’être Tanger.
Au niveau de la programmation, de nombreux artistes ont d’ores et déjà confirmé leur présence. La Velle, Bebey Prince Bissongo, Noam Vazana, Mario Rom’s Interzone, Black Berry and Mister Boohoo ou encore Dwayne Dopsie se produiront ainsi sur la scène du Palais des Institutions Italiennes.
Une belle nouveauté cette année avec la participation de 6 groupes de jazz marocains :
Majid Bekkas”afrognaoua jazz band”, M’Oud Swing Quartet, Tawfik Ouldammar & Souissi Trio, Isslman, MoAdib Garti Quintet, Gnawa Express…
Une programmation qui va rassembler tous les publics…
La billetterie est d’ores et déjà ouverte, et des forfaits ont été mis en place, comprenant les nuits passées à Tanger dans un hôtel préalablement réservé par le festival, ainsi que les concerts eux-mêmes.
Toutes les informations sont à retrouver sur le site Internet de l’évènement : http://www.tanjazz.org
La Velle tête d’affiche Tanjazz
Lavelle McKinnie Duggan alias La Velle est attendue sur la scène tangéroise, à l’occasion de la treizième édition du Festival de jazz de Tanger.
Tête d’affiche de ce rendez-vous international, la chanteuse de jazz, gospel et blues se produira, vendredi 21 septembre à partir de 20h, sur la scène BMCI Palais. Elle jouera en compagnie des musiciens Sangoma Everett (batterie), Jean Toussaint (sax), Emil Spanyi (piano) et Christophe Lincontang à la contrebasse. Pour le bonheur des mélomanes tangérois et de nombreux invités qui pourront apprécier la belle voix soul et jazz de l’Américaine et danser aux rythmes de son dernier album, «Special». Un véritable bijou sonore, fruit d’une collaboration intense avec le batteur Sangoma Everett.
Dans ce nouvel opus, sorti en début d’année chez «Plus Loin Music/Harmonia Mundi», la chanteuse américaine interprète quelques classiques légendaires tels que : « Blue Monk » de Thelonious Monk, « My favorite things » (John Coltrane) ou encore « I got it bad » (Duke Ellington et Ella Fitzgerald). De quoi créer, une des plus belles soirées de ce Festival d’autant plus que le public de Tanjazz appréciera, à cette même occasion, plusieurs compositions originales présentes dans cet album, à l’instar de « Jo & James ». Cet hommage qui dit son nom à deux figures majeures de la culture noire, Joséphine Baker et James Baldwin, sera aussi l’occasion pour La Velle de faire partager son incroyable talent.
Outre l’album «Special» (2012), il y a fort à parier que l’artiste gratifiera également les amoureux de bonne musique des titres d’autres albums : «Soul Sisters – La Velle & Rhoda Scott» (2009), «Straight Singin’ – Tribute to Nat King Cole» (1990), «Ave Maria – Norma» (1985), «Rastafair» (1983), «Brand New Start» (1981), «Hooked, Liberty» (1978) et «Winter Mind» (1977).
La Velle naît à Kankakee, près de Chicago, d’une mère chanteuse et danseuse au Cotton Club et d’un père guitariste au sein du célébrissime orchestre de Nat King Cole. C’est donc tout naturellement qu’elle se lance très tôt dans la musique et apprend à jouer du piano et à chanter. Dans son apprentissage de la musique, la jeune fille alterne musique classique, art lyrique, gospel, soul et jazz, sous les ailes protectrices de ses parents.
Avant d’affûter ses talents au Conservatoire national de sa ville où elle devient la plus jeune étudiante. La Velle qui n’a pas encore 15 ans explose, séduit et captive tout le monde, au point de se voir offrir une bourse d’études de la Fondation Ford. Une dotation qui va vite s’avérer payante : La Velle se voit décerner les prix du Chicagoland Music Festival et de Audition of the Air de l’opéra de l’Illinois. Et plutard plusieurs diplômes à la réputée Julliard School of Music de New York.
Après s’être illustrée dans de nombreux clubs et piano-bars de Chicago, Los Angeles ou Las Vegas, la jeune chanteuse tente sa chance hors des Etats-Unis. Elle se produit un peu partout dans le monde et multiplie des collaborations avec d’illustres artistes comme Ray Charles, Eddie Harris, Michel Legrand, Steve Lacy, Nicolle Croisille, Kirk Lightsey, Dado Maroni ou Archie. Toujours avec succès.
C’est donc cette grande dame qui viendra partager le bonheur de jouer à Tanger, une cité qui a fait le choix de célébrer le jazz comme il se doit.