Dans le cadre de sa programmation culturelle, l’Institut français du Maroc de Tanger présente le travail de Ahlam Lemseffer Mahla avec l’exposition intitulée « bleu » du 20 janvier au 20 mars 2024 à la Galerie Delacroix.
Après sa marquante intervention en solo à la galerie de l’Artothèque de Casablanca, Ahlam marque ici son retour avec son exposition « bleu » à la galerie Delacroix de l’Institut français de Tanger.
Ahlam Lemseffer est l’une des artistes plasticiennes les plus influentes de sa génération.
Son travail s‘articule autour des médiums tels que la peinture, la sculpture et l’installation. Ses recherches explorent les formes, les espaces et les couleurs et interrogent ainsi l’interdépendance qui existe entre planéité et spatialité.
Ahlam détient un grand nombre de distinctions, dont la prestigieuse décoration de l’Académie française des Arts des Sciences et des lettres.
Ses œuvres figurent dans plusieurs collections particulières et publiques au Maroc et à l’étranger.
L’interstice, les trous, les vides d’un être, d’un écrivain, d’un artiste, font partie de son oeuvre, de sa création elle-même. Et s’ils en font partie au moment de son surgissement, ils demeurent partie intégrante de ce qui en fait la nécessité intrinsèque et répondent ainsi de son avenir.
Au contact de l’extérieur, une sorte de dépôt s’y constitue et un réseau d’images s’organise, héritées de l’histoire ancienne et récente. Cette mémoire en couches et en strates va par la suite activer la sensibilité, et amener l’être à s’exprimer.
L’oeuvre d’art, sauf exception, est quelque chose qui vient du plus noir de l’être pour trouver forme et figure dans la limpidité de l’expression, et qu’il y faut, entre flux intérieur et formulation saisissable, une manière de balance. C’est grâce à cet équilibre vibrant et instable que peut naître et exister l’oeuvre d’art, dans sa nature la plus parfaite.
C’est dans ces trous et ces interstices que viennent se placer les apports extérieurs, opérant un véritable collage, dialoguant avec le plus profond de l’être pour en extirper l’invisible, l’indicible et le remonter à la surface, pour devenir expression visible et limpide.
Résonnance de l’artiste au texte de Salah Stétié
Vernissage en présence de l’artiste : le Samedi 20 janvier 2024 à 19h30
Galerie Delacroix
86, rue de la Liberté
Tanger
A propos de Ahlam Lemseffer Mahla.
Ahlam Lemseffer est l’une des artistes plasticiennes les plus influentes de sa génération. Son travail s’articule autour des médiums tels que la peinture, la sculpture et l’installation. Ses recherches explorent les formes, les espaces et les couleurs et interrogent ainsi l’interdépendance qui existe entre planéité et spatialité.
Ahlam est née à El Jadida (Maroc), elle vit et travaille à Casablanca.
Après des études d’arts plastiques aux Arts Décoratifs de Paris ainsi qu’à l’ESAG Penninghen, elle complète sa formation par une licence en littérature anglaise à l’Université Paris VIII. Dès les années 80, l’œuvre de Ahlam trouve visibilité et reconnaissance sur la scène artistique nationale et internationale. Son travail est alors montré entre autres, au Musée VERA (St Germain en Laye) en 1993, Palais d’IENA (Paris) en 1994, Hoover Public Friends Gallery (Birmingham Alabama) en 1999 , Memphis USA en 1999, Galerie CDG (Rabat) en 2002, Chicago – Casablanca Sister Cities (Chicago) en 2006, Galerie Bab El Rouah (Rabat) en 2007, durant l’exposition inaugurale du Musée Mohamed VI d’Art Moderne et Contemporain (Rabat) en 2014 et à la Cairo Bank Gallery (Amman) en 2015.
L’artiste a également participé à la quatrième Biennale Internationale d’Art Islamique (Iran) en 2002, à la Biennale du Caire en 2007, à la XXIVème Biennale d’Alexandrie en 2008, à la Biennale de Sculptures et Installations (Graz) en 2013 et à la Biennale Internationale d’Art Contemporain de Tunis en 2014.
Elle détient un grand nombre de distinctions, dont la prestigieuse décoration de l’Académie française des Sciences des Arts et des Lettres.
Depuis 1994, elle est membre du comité d’honneur à la Société des Arts Francophones.
Ses œuvres figurent dans plusieurs collections particulières et publiques majeures, au Maroc et à l’étranger.
En 2012, Ahlam Lemseffer fonde le MAC à Briech-Asilah qui est aujourd’hui structure culturelle incontournable du milieu de l’art contemporain marocain.