Vidéo – La 24ème édition du Festival national du film (FNF) s’est ouverte, le vendredi 18 octobre, au Palais des arts et de la culture de Tanger, dans une ambiance festive en présence d’éminentes figures du monde du 7ème art, de la culture et des médias.
La 24ᵉ édition du Festival national du film (FNF) de Tanger a été inaugurée dans la soirée du vendredi 18 octobre. La cérémonie d’ouverture de cette manifestation cinématographique, qui se poursuit jusqu’au 26 octobre, a été marquée par des hommages rendus aux comédiens Safia Ziani et Mohamed Choubi, en reconnaissance de leurs remarquables parcours.
Lors de son intervention, Abdelaziz El Boujdaini, secrétaire général du département de la Communication au ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, et également directeur par intérim du Centre cinématographique marocain (CCM), a souligné que cette nouvelle édition offrait l’occasion de présenter les dernières productions cinématographiques marocaines et de braquer les projecteurs sur les jeunes talents de ce secteur, et constitue également un espace de dialogue sur l’état du cinéma marocain et ses perspectives.
Le festival ambitionne également de renforcer le lien entre le public et le cinéma, a-t-il ajouté, tout en insistant sur l’importance de la préservation et de la valorisation du patrimoine cinématographique marocain, qui se distingue par sa pluralité, sa diversité et son inclusivité, transcendant les barrières linguistiques et géographiques.
Pour sa part, Mounir Laymouri, maire de Tanger, a affirmé que cet événement est d’une importance capitale pour renforcer la position de Tanger en tant que destination cinématographique et culturelle. «Dans le cadre de notre engagement pour la promotion de la culture, nous aspirons à faire de Tanger une capitale culturelle et un axe central du développement dans les années à venir, à travers divers projets culturels et partenariats internationaux visant à enrichir l’offre culturelle», a-t-il ajouté.
La cérémonie d’ouverture a également permis de présenter les membres du jury des quatre compétitions de cette édition (longs-métrages de fiction, courts-métrages de fiction et de documentaire longs-métrages documentaires et films d’écoles et d’instituts de cinéma).
Le jury de la compétition des longs-métrages de fiction est présidé par le réalisateur et scénariste Mohamed Mouftakir et comprend Latifa Baqa (écrivaine, enseignante), Najlae Benmbarek (journaliste, consultante en communication), Mariam El Ajraoui (universitaire, chercheuse), Bachir Edkhil (écrivain, politologue), Issa Serge Coello (réalisateur, scénariste, producteur, Tchad) et Nabil Jai (artiste, parolier).
Le jury de la compétition des courts-métrages de fiction et de documentaire, présidé par la réalisatrice et scénariste Khaoula Assebab Benomar, est composé de Souad Azaitraoui (journaliste), Fousseyni Maïga (directeur général du Centre national de la cinématographie du Mali), Saïd El Mazouari (critique de cinéma) et Rachid Boutounes (réalisateur, producteur).
Le jury de la compétition des longs-métrages documentaires, présidé par la réalisatrice et universitaire Jamila Annab, comprend Houria Boutayeb (journaliste) et Habib Nasry (universitaire, critique de cinéma). Enfin, le jury de la compétition des films d’écoles et d’instituts de cinéma est présidé par Latefa Ahrrare, directrice de l’ISADAC, et inclut Sanae Ghouati (universitaire, critique d’art) et Azelarab Alaoui Mharzi (réalisateur, universitaire).
Par ailleurs, 22 prix seront décernés par les jurys et répartis entre les quatre compétitions: 14 prix pour les longs-métrages de fiction, 3 prix pour les courts-métrages de fiction et de documentaire, 3 prix pour les longs-métrages documentaires, et 2 prix pour les films d’écoles et d’instituts de cinéma.
Parmi les activités au programme de cette 24ème édition du FNF figurent des tables rondes sur diverses thématiques, telles que «L’intelligence artificielle et l’avenir du cinéma: l’émergence d’un acteur clé», «Le financement de l’industrie cinématographique» ou «Le cinéma d’animation au Maroc: les chemins de la reconnaissance».
Par Said Kadry avec MAP