La chaîne américaine CNN a consacré un reportage à la richesse culturelle de Tanger, « la Ville Blanche » dont l’esprit créatif est « plus fort que jamais »
« Située au bord des montagnes du Rif, dans le nord-ouest du Maroc, là où l’océan Atlantique rencontre la mer Méditerranée, où l’Europe rencontre l’Afrique », Tanger est « une métropole au passé tumultueux mais fascinant, dont l’attrait actuel est plus fort que jamais », relève l’émission « Inside Africa » dans ce grand angle de 23 minutes intitulé « Tanger, où l’énergie créative a libre cours ».
« Réputée pour être la destination des artistes, Tanger est pleine de caractère et de personnages », commente la narratrice de ce documentaire qui met en avant le travail de plusieurs artistes et acteurs de la vie associative et culturelle de la ville du Détroit, dont Sido Lansari, directeur de la Cinémathèque de Tanger.
« Au milieu des années 2000, la Cinémathèque de Tanger a démarré en tant qu’institution gérée par des artistes pour restaurer le Cinéma Rif, un repère culturel et architectural construit dans les années 1930 sur la place du Grand Socco, à l’entrée de l’ancienne Médina », commente la chaîne américaine.
« Alors que la ville continue d’évoluer, une génération active de conservateurs et d’entrepreneurs culturels en devient le gardien », poursuit-on, à l’instar de l’actrice et artiste visuelle Amal El Atrache, qui a choisi de s’installer à Tanger en quête de nouvelles inspirations après des années à Casablanca.
Le reportage met également en avant le travail d’associations comme le Live Room Project. Cofondée par Omar Moks, son directeur artistique, cette organisation promeut l’expression artistique à travers le théâtre comme moyen de rassembler les jeunes de la ville désireux d’explorer leurs talents créatifs.
« Ville longtemps considérée comme un lieu d’évasion artistique, Tanger est en effet un endroit où les arts et la culture prospèrent, où les gens peuvent se réunir et s’exprimer librement à travers le cinéma, où des penseurs critiques peuvent rassembler les communautés et engager la conversation, où une actrice célèbre peut s’échapper et se concentrer sur ce qui compte le plus, et où des Tangérois de souche peuvent apprendre à la prochaine génération comment maintenir ces récits en vie », conclut le reportage accessible également sur le site du grand média américain.