« Ecrire Tanger » tel est le pari de dix français des Yvelynes.
Dans l’atelier d’écriture « Parole Caracole », une boutade fuse « et si on faisait un stage d’écriture à Tanger » ?
Un participant de l’atelier, Najib Arfaoui, Mansonnien et Tangérois de souche s’en saisit.
Il sait, avec Antoine de Saint-Exupéry, que : « Comme le voyage dans les airs certaines villes donnent de beaux vertiges ». Tanger est de celles-là.
Aujourd’hui, un groupe de dix français – Mansonniens, Ovillois, Montessonais, Viroflaisiens et Chesnaisiens – sont venus tremper leur plume dans celle des écrivains qui depuis 150 ans donnent à Tanger ses lettres de noblesse – de Mohamed Choukri à Tenessee Williams en passant par Joseph Kessel et jusqu’à Tahar Ben Jelloun. Impossible de tous les nommer.
Guidés dans leur écriture par l’écrivain Annick Chantrel Leluc, ils sont basés dans le pittoresque et historique « Hôtel Continental » qui a mis une belle salle décorée de stucs à leur disposition. Pour nourrir leur imaginaire, l’agence Rif les a baladés dans l’histoire de la ville, la librairie les Insolites a organisé pour eux une rencontre avec l’écrivain Mokhtar Chaoui, et Lofti Akalay leur a promis une visite.
Après ce pari réussi, nous sommes persuadés que d’autres groupes suivront…
Nous attendons leurs textes avec impatience…
Merci à Tanger et aux Tangérois pour leur accueil.
Aïch Bengio