Yanik Pen’du, artiste français vivant en Bretagne, emprunte aux alliances du zinc, du bois, du fer ou du carton, leurs intimes résonances pour mieux laisser entrevoir son univers onirique. Les motifs récurrents de son bestiaire révèlent une mythologie personnelle dont les sujets souvent gemellés, se disputent un sens symbolique et courtisent les lisières de l’inconscient.
Le cheval représente à lui seul un motif archétypal privilégié, qui n’est pas sans rappeler les peintures rupestres, le cheval blanc de l’Apocalypse ou celui des légendes Kirghizes et Bouriates, dans lesquelles il tient le rôle de guideur des âmes. Cet animal qui foule en permanence l’imaginaire de Pen’du ne le guiderait-il pas dans la nuit de la création, aux marches d’un monde chtonien et aérien où l’eau et la terre trouvent leur unité dans un jeu de correspondances et de reflets ?
Jusqu’au lundi 31 décembre à Tanger.
Galerie Delacroix – 86, rue de la Liberté, Tanger Tél. 05 39 94 10 54
www.yanik-pendu.com