M’Barek Bouhchichi, l’enfant prodige du grand sud, revient à Tanger invité par l’Institut Français, il ne s’agit plus de gravures (création plurielle) mais de peinture.
Il peint depuis l’âge de 19 ans, « n’importe où parce que je n’ai pas d’atelier », des masses qui représentent des espaces nus, vides, des amas de couleurs. Son unique support est la toile de coton. C’est la partie supérieure qui est majoritairement traitée, toute intervention sur la partie inférieure n’est que pur hasard (coulures le plus souvent).
Toutes de 2010, les oeuvres exposées sont une synthèse des différentes périodes de Bouhchichi.
Avec des toiles de grand format aux couleurs minérales, l’artiste propose le 2 ème volet « Beyong 2″ présenté à la Galerie Rê de Marrakech.
Il précise que choisir des grands formats c’est n’avoir qu’une surface blanche devant soi, et devoir utiliser tout son corps pour jouer et lutter avec elle.
C’est cette sensation de jeu mais aussi de tension qui domine devant ses tableaux exposés jusqu’au 31 décembre à la Galerie Delacroix, rue de la Liberté à Tanger.
Marie Hélène