Faut-il s’en réjouir ou non, le pianiste d’Avishai Cohen, Elchin Shirinov, n’ayant pu rejoindre Tanger le vendredi 23 septembre nous a offert malgré lui un concert inédit et exceptionnel totalement improvisé par Avishai Cohen avec la complicité des autres artistes du festival. Un grand merci Monsieur Cohen.
Moulay Ahmed Alami annonce la surprise de la soirée du 23 septembre…
En maitre de cérémonie Avishai Cohen a reconstruit avec la complicité de la jeune batteuse de son trio, Roni Kaspi et de Moulay Ahmed Alami (nouveau président de Tanjazz) son concert sous la forme d’une performance et d’un « boeuf » géant avec la connivence du pianiste Alfa Mist, de la chanteuse sud-coréenne Youn Sun Nah, et du formidable groupe marocain de Mehdi Nassouli.
Un moment inédit et d’extase devant un public médusé par l’originalité de la performance et de la qualité des improvisations de tous ces artistes unis pour que le spectacle continu. Show must go on, comme on dit…
C’est un tout autre Avishai Cohen que nous avons découvert. Rupture avec les concerts exceptionnels et très formatés en trio des grandes salles internationales comme la Philharmonie de Paris. Là l’artiste aux multiples facettes nous offre un véritable festival musical en toute simplicité et spontanéité.
La magie Tanger et Tanjazz a encore opéré…
Dans la première partie Avishai Cohen est sorti de son rôle formaté de contrebassiste de génie pour renouer avec le piano et la chanson solo.
Puis arrive sur scène la jeune batteuse fétiche de son trio et le pianiste anglais natif de l’East London, Alfa Mist qui a improvisé au piano.
Ensuite, grande surprise avec la merveilleuse chanteuse sud-coréenne Youn Sun Nah et sa sublime voix soprano dans un duo d’exception avec Avishai à la contrebasse.
Enfin le groupe marocain de Mehdi Nassouli se mêle à la fête et associe sa musique Gnaoua au pur Jazz d’Avishai Cohen dans une « world music » qui a enflammé le public de Tanjazz.
Soirée inoubliable.