A Tanger, le complexe culturel « Ahmed Boukmakh » a ouvert ses portes, samedi soir, en présence d’un parterre d’intellectuels, de poètes, de plasticiens et d’artistes marocains et étrangers.
Cet édifice culturel hors pair vise à doter Tanger d’une belle image civilisationnelle, à capitaliser sur la richesse et la pluralité de la culture marocaine et à promouvoir la culture de beauté et de l’authenticité.
S’exprimant lors de la cérémonie d’ouverture, le maire de Tanger, Mohamed Bachir Abdellaoui, a souligné que ce phare culturel vient répondre aux aspirations des intellectuels et des artistes marocains en général et de ceux de la ville de Tanger en particulier, en vue d’exposer leurs œuvres et créations, et aux attentes de la population locale à avoir un espace d’épanouissement, de rencontre et de partage.
Pour sa part, la directrice du complexe culturel « Ahmed Boukmakh », Ouidad Benmoussa, a affirmé que cet édifice culturel distingué constitue un espace d’échange et de partage des expériences des artistes venus du Maroc et de l’étranger et un lieu d’exposition des œuvres littéraires, théâtrales, cinématographiques et d’art plastique, notant que ce centre abritera également des conférences autour des questions culturelles, qui seront émaillées d’hommages à rendre à des figures de proue des domaines de la littérature, de l’art et de la culture.
Ce centre comporte une salle d’exposition d’œuvres d’art plastique et une salle de conférences (+800 sièges), a-t-elle poursuivi, notant que le choix du nom du feu « Ahmed Boukmakh » constitue un hommage posthume à cet écrivain, pédagogue et artiste tangérois qui a marqué de son empreinte particulière le champ culturel marocain avec ses œuvres littéraires et théâtrales, et inculqué à des générations les valeurs de paix, de tolérance, d’acceptation de l’autre dans sa différence et d’amour de la patrie, et les a guidés sur les chemins de la connaissance et les hauts lieux de la rigueur intellectuelle.
De son côté, Nazik Boukmakh, la fille de feu Ahmed Boukmakh, s’est dite heureuse de voir le nom de son feu père attribué à ce phare culturel, notant qu’elle va mettre à la disposition du centre la bibliothèque de de son père, et ce en vue de rapprocher davantage les passionnés de la lecture des créations du défunt dans les domaines de la littérature et du théâtre, et d’encourager les jeunes à s’adonner à l’écriture et à la création.
Cette manifestation culturelle a été émaillée d’une prestation mémorable donnée par l’artiste Nouamane Lahlou, qui a enchanté le public tangérois avec ses tubes les plus célèbres, en l’occurrence « Ouezzane », « Hna wladk ya Tafilalet », « Marrakech Bahjat Liyyam », « Ya Chefchaouen ya nouara » et « Lamdina lakdima ».
Selon le 360 (avec MAP)