Djilali, peintre pas si naïf que ça…

Abdellah Djilali

Abdellah Djilali, est né le 22 mars 1948 dans le quartier M’Sallah (Dar Sakkia), c’est un vrai Tangérois. Et il le revendique…

Il fait sa primaire à l’Ecole Mohamed V, près de la radio Médi 1. Puis le secondaire dans le Palais Moulay Hafid (Palais des Institutions Italiennes).

C’est un très bon élève. Il dessine déjà…

En 68, il obtient brillamment un diplôme de Mécanique et d’Electronique. Il complète ses connaissances pendant 2 ans à l’université de Pise. Le goût du voyage et de l’aventure le prend. Pendant deux ans, il est marin docker entre Amsterdam, la France, le Portugal et le Maroc…

Il dessine sur le pont des cargos…

Puis retour à son métier d’origine, dessinateur projeteur au Bureau d’Architecture de Tanger de 71 à 78.  Il peint des édifices, des architectures… Il crée son propre bureau de modélisme et de dessin. Travail beaucoup avec « Alom du Nord » jusqu’en 91.

Et là, il franchit le pas et se consacre totalement à sa peinture.

Abdellah a un vrai look. Crooner italien aux traits burinés, mâtiné de Ray Charles avec sa casquette et ses grosses lunettes noires. Il est décontracté, un rien moqueur et sauvage. Il y a quelques années, il se retire vers le complexe sportif de Tanger (le nouveau Stade) pour fuir les bruits de la ville et l’agitation de la Kasbah. « J’en avais assez de toute cette agitation… »

Il peint avec un style qui s’apparente aux Naïfs. Un dessin simple et précis, des couleurs très vives, des supports de récup. « Ca coûte cher les toiles… » Des scènes simples de la vie quotidienne, de sa ville de Tanger : Mystères du Petit Socco, animation du Grand Socco, quiétude de Saint Andrew Church, les rues, les places, les cafés… Le trait minimal des formes et des personnages. La force des ombres viennent rappeler la lumière si particulière de Tanger, voilà l’univers de Djilali. Il faut signaler qu’il affectionne peu les galeristes dont il se méfie (et pourtant sans eux…). Il cherche plutôt à vendre sa peinture au gré des rencontres et du bouche à oreilles. Une peinture intéressante et sympa, très tangéroise et accessible…

N’hésitez pas à l’appeler pour venir voir son travail. Il vous accueillera chez lui très simplement.

Mob Djilali : 06 70 47 78 21

Paul B

One Response to "Djilali, peintre pas si naïf que ça…"

  1. LEVY MARTINE  24 décembre 2016 at 13 h 54 min

    J’aime énormément votre peinture.je suis allée souvent à Tanger et je suis amoureuse de cette ville.
    Je voudrais voir vos toiles mais comment faire ?????

    Répondre

Leave a Reply to LEVY MARTINE Cancel Reply

Your email address will not be published.