Ali Boudra Alaoui est venu tout naturellement au cinéma au cours de ses études d’arabe moderne à l’Université de Tétouan Martil.
Il participe tout d’abord au ciné club de la Faculté dirigé par Hamid Al EIDOUNI,où il peut côtoyer des réalisateurs marocains de renom tels Cherif Trebak et Jilali Farhati.
Dans ce début d’aventure cinématographique, il rencontre Rabie Abd SAMAD, directeur de casting, qui lui ouvre les portes des plateaux de tournages où, de stages en stages, il explore assidûment toutes les techniques du métier. Il peut observer également le jeu des acteurs internationaux qui y passent et joue lui même des petits rôles.
Rencontres décisives…. Ali n’hésite pas : il sera réalisateur de films.
Aidé au tout début par Hassan Harris de Rabat et produit par Ahmed ALAKIL, il tourne un premier court métrage à Tétouan, sa ville, « Un jour pas comme les autres « .
Encouragé par de nombreuses félicitations, il enchaîne les courts métrages, écrivant ses propres scenarii également.
2005 : » Messaoud » traitant des problèmes d’un élève en classe
2007 : » Isolement » qui lui vaut Le Premier Prix National du Festival à Tanger à la Cinémathèque ( la réalité de la rue )
2008 : » Retour » (choix de vie d’une femme médecin qui revient sur son passé).
Prix de réalisation et Prix du Scénario » produit non seulement au Maroc mais dans des Festivals Espagnols et Hollandais.
2009 : « Douleurs d’amour » (amours de jeunes difficiles et contrariés)
2010 : » Le Rouge et le Noir » (deux portraits de jeunes filles : l’une aime danser, l’autre est dévouée à la religion)
Aujourd’hui Ali travaille à un long métrage qui s’appellera « Dom » (l’arrivée d’un européen à Tanger) sortie prévue en 2011.
On le voit, Ali s’attaque aux hypocrisies et difficultés qui amènent des jeunes à se perdre ou à se résigner .
Militant par ailleurs dans de nombreuses associations humanitaires, il veut dénoncer les diktats d’une religion qui a fixé des règles de morale qui ne sont pas inscrites dans les textes .
» je voudrais montrer un islam vrai, ouvert … »
Et il ne cesse de mettre l’accent sur la difficulté d’être, de communiquer… Il cherche à filmer par les errances de ses personnages et leurs jeux de cache cache, les blocages, le mal être dans un monde en évolution.
» Comment, dit il, expliquer aux jeunes Marocains, fascinés obstinément par l’Occident, qu’ils ne voient plus ce qui a de bien dans leur pays, alors que de nombreux étrangers viennent s’installer ici et redécouvrent avec bonheur l’art de vivre, la richesse culturelle et les promesses qu’offre aujourd’hui le Maroc ?
Résultats du Palmarès du Festival du Court Métrage 2010 (huitième édition) au cinéma Roxy de Tanger :
- Grand Prix du Festival : « Courte Vie » de Abdil El Fadili (Maroc)
- Prix Spécial du Jury : « Inventaire » de Vangélis Kalambakas (Grèce)
- Prix du Scénario : « Condamnation » de Walid Mattar (Tunisie)
Aïch Bengio
Ali Boudra speaks of hypocrisy in his country, but he is the hypocrite, who says one thing and does another.
Ali Boudra is a good filmmaker but in the private and personal scope it is a pig that practices the sexual harassment.
Signed: a victim of Mr. Boudra
Ali Boudra speaks of hypocrisy in his country, but he is the hypocrite, who says one thing and does another.
Ali Boudra is a good filmmaker but in the private and personal scope it is a pig that practices the sexual harassment.
Signed: a victim of Mr. Boudra
Je suis acteur de Tanger.ca me fait un grand plaisir d’être parmi vous dans toutes les circonstances.merci.
I worked with the guy, his a great man we made a movie together , he’s a trusted person with large imagination
And I’m looking forward to work with him in the future
Peace